On avait découvert le Maïnoï, il y a un peu plus de deux ans, presque comme partis à l'aventure. Notre sentiment fut vite scellé : coup de coeur absolu et effet de thaï garanti. L'adresse est belle et affiche une tenue impeccable ; un accueil enthousiasmé, un professionnalisme souriant et une cuisine thaïlandaise de haut vol, tout ceci pour sceller la promesse d'un moment de pure joie. On ne trouve rien d'autre que cela chez Maïnoï.

On se retrouve ici avec un plaisir absolu, et à chaque passage, de belles âmes et un savoir-faire. Tan est un homme rare. Curieux de ses racines et ouvert vers le nôtres, sa cuisine n'a de cesse de s'élever. En exemple, son nem de boudin noir de la ferme Cuvry sonne comme une fusion absolue, gourmande et fine, puissante et douce.

Depuis, le lieu a connu une jolie recomposition, la cuisine ouverte a migré au fond de la maison. Et si elle continue à parfumer délicatement l'endroit, on a préservé l'élégance sobre du décor, évitant les clichés exotiques clinquants mais révélant une ambiance agréable, tout simplement.

En passionnés enthousiastes et doués Tan, et sa famille, offrent une cuisine qui sort des clichés et des sentiers rebattus et en ramenant de leurs voyages au pays nombre de produits rares ; comme autant de pépites, autant de trésors, c'est à un voyage merveilleux qu'ils nous convient.

Parmi les moments forts du lieu, il y a ce clin d'œil à la street-food made in Bangkok restituée par le biais du chariot de nouilles qui trouve sa place le vendredi midi, belle tradition oblige.

Il faut aussi souligner cette maitrise des préparations qui nous a séduit par le biais de magnifiques Couteaux de mer au curry rouge, d'un Neua Yang (un Filet de bœuf grillé, sauce à l'échalote façon thaï) ou encore par les Khung Yang (des Gambas grillées, légumes croquants et sauce seafood).

Coup de coeur également pour le cellier qui regorge de pépites vineuses.

On aime beaucoup, beaucoup.

LD