Olivier Schlissinger est décédé

2 décembre 2019

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Le week-end a une nouvelle fois été endeuillé du départ d’un grand Chef.
Et une nouvelle fois, on n’en parle pas, ou peu. Tant en Belgique qu’ailleurs, on est contents quand on peut faire un selfie avec les chefs mais quelques années plus tard, on a oublié leur nom. Et c’est bien dommage.

Celui-ci, ce Monsieur, s’appelait Olivier Schlissinger.

Bien sûr, les jeunes blogueurs n’en ont jamais parlé (et ne l’ont sans doute jamais connu). Mais les mémoires vivantes de la gastronomie (Et merci à Philippe Bidaine d’avoir, lui, publié un clin d’œil respectueux et affectueux) se souviennent du temps où à Bruxelles, on avait plusieurs « deux étoiles ».
Olivier Schlissinger était né en 1946 sur la table de la cuisine de ses parents. Comme quoi, il y était prédestiné. Après un passage à l’Ecole Ferrandi à Paris, il part se former au Mexique notamment au Fouquet’s. De retour à Bruxelles début des années 70, c’est lui qui est aux fourneaux pour l’ouverture du Sheraton. S’ensuivent une ouverture de restaurant, le Jubilé, et la reprise des cuisines du Bijgaarden où il décroche 2 étoiles en 1983 et assure un beau développement à cette maison dont la réputation tient bon la barre aujourd’hui encore. Par la suite, on le vit encore au Kokejane à Enghien et être régulièrement présent dans les associations culinaires où il aimait partager son savoir. Il avait aussi notamment épaulé un certain David Martin, désormais lui aussi bi-étoilé, lors de sa préparation au Bocuse d’Or.
Mais ça, c’est un temps que les moins de vingt ans…

PL