Mochi, chouger, à l’azote… : les nouvelles glaces arrivent

16 mai 2016

La bonne vieille coupe de glace a du souci à se faire. Les codes de la crème glacée sont en pleine révolution, bousculés par un savoir-faire venu d’ailleurs et des pâtissiers visionnaires. Tour d’horizon de ces nouvelles glaces qui rafraîchiront votre été.

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En cuisine, l’utilisation de l’azote a longtemps été réservée aux adeptes du moléculaire, à l’instar du chef Thierry Marx. Pourtant, en Australie, l’élément chimique a déjà franchi les frontières des laboratoires de cuisine pour transformer la crème glacée en gourmandise onctueuse. Les kiosques du genre sont monnaie courante. Tels que des chimistes, les glaciers font s’échapper de la fumée de la glace pour un effet impressionnant.

Le concept débarque en France avec l’enseigne Nitrogénie, déjà présente en Australie, et qui vient de se lancer en Angleterre et en Allemagne. Dès le 28 mai, une adresse ouvrira au 158 rue Saint-Martin, dans le IIIe à Paris, où les visiteurs dégusteront de la glace au nutella, à la tarte au citron meringuée, au caramel au beurre salé et popcorn, à la crème brûlée ou encore crème vanille et Oréo. La glace fondra en « nitroburger » (5,50 euros), en milkshake (7,50 euros), ou dans un pot (6,50 euros le pot normal, 7,50 euros le pot large). Des points de vente dans le reste de l’Hexagone seront déployés dès la fin d’année. Par ailleurs, Nitrogénie arrivera dans les prochaines semaines en Espagne.

Ice-Roll

Populaires en Thaïlande et à Istanbul, les Ice Roll sont de fines couches de crème glacée enroulées. Les rouleaux se tiennent à la verticale dans un gobelet que l’on peut agrémenter de fruits frais, de toppings comme des éclats de noix ou de biscuits, d’alcool. Tout est dans le geste ! Un appareil liquide est versé sur une plaque réfrigérée à -30°C. Puis, il suffit de racler sans tarder à l’aide d’une palette pour enrouler la glace.

La tendance vient de débarquer à Paris (7 rue de Turennes, Paris IVe), sous la marque « Ice Roll ». La boutique sera ouverte tout l’été. Des stands doivent être aussi déployés en régions et à l’étranger. Prix : 3,50 euros le petit pot, 5 euros le grand pot et 7 euros le pot XXL.

chouger-fraise

La tendance à la revisite de la traditionnelle crème glacée n’a pas échappé aux pâtissiers. Christophe Adam, le spécialiste de l’éclair, s’est amusé pour la saison estivale à créer un burger version rafraîchissante. Le bun est remplacé par la pâte à chou si chère à l’ex-chef de la maison Fauchon. Avant de refermer le chapeau, les gourmands n’ont plus qu’à choisir parmi un éventail de six saveurs : passion/framboise, vanille/noix de pécan, choco’brownie, citron/yuzu, caramel fleur de sel, pistache/choco. Les chougers sont préparés minute. Prix : 6 euros le chouger.

La-Maison-Nordique

Faits à partir d’une pâte de riz de gluant, les mochis évoluent eux-aussi. Il y a deux ans, la Maison Nordique a revisité la petite gourmandise japonaise en version glacée. À la place de la pâte de haricot rouge, les mochis sont fourrés à la crème glacée saveur fruit de la passion, coco, thé vert, framboise, litchi…

Baton-glace

Si sa forme est vieille comme le monde, son concept peut être modernisé. Le chocolatier belge Pierre Marcolini a eu l’idée de les rendre personnalisables. Cet été, les gourmands composeront leurs esquimaux comme bon leur semble. Le bâton s’habille d’abord d’un parfum parmi six saveurs : vanille, chocolat, framboise, caramel et noix de Pécan, mangue, thé matcha. Il faut ensuite choisir un habillage : chocolat noir & grué de cacao, chocolat au lait & amandes, chocolat blanc, chocolat blanc & thé matcha, chocolat blanc & framboise. Prix : 3,90 euros le bâtonnet.