Jean-François Piège, chef français de l'année

27 septembre 2011

Ce palmarès 2011 décidément parisien distingue aussi comme « sommelier de l’année » Alexandre Jean, aussi érudit qu’enjoué, qui officie depuis six ans à L’Astrance, trois étoiles de la capitale, aux côtés du chef Pascal Barbot.
Et le trophée de « chef pâtissier de l’année » revient à Laurent Jeannin du Bristol, au sein de l’équipe dirigée par le triple étoilé Eric Fréchon, à deux pas de l’Elysée.
Jean-François Piège, 41 ans depuis dimanche, est surtout connu du grand public comme juré de l’émission « Top chef » sur M6. Originaire de la Drôme, ce cuisinier, souvent qualifié de « surdoué » des fourneaux, a été chef au Plaza Athénée sous la direction d’Alain Ducasse, puis au Crillon où il a obtenu deux étoiles.

En 2009, il avait secoué le monde de la gastronomie en quittant l’univers des palaces pour racheter, avec son associé Thierry Costes, l’établissement Thoumieux : ils refont la brasserie, créent un hôtel situé dans les étages supérieurs et une table fine et intimiste avec une vingtaine de couverts.

Le menu, baptisé « règle du jeu », commence à 70 euros avec « grignotages » en amuse-bouche, fromages et dessert. Ensuite, il faut choisir un ou plusieurs plats résumés par un « ingrédient » : langoustine, Saint-Jacques ou poularde par exemple.

M. Piège succède notamment à Gilles Goujon (2010), Eric Fréchon (2009), Yannick Alléno (2008) et Anne-Sophie Pic (2007).

Environ 6.000 chefs français ont désigné M. Piège par un vote à bulletins secrets, aucune liste ne leur étant préalablement soumise.

Par ailleurs, la revue Le Chef distingue huit « Tremplins de l’année », à savoir de jeunes chefs qui se sont récemment installés à leur compte. Cinq Parisiens dont le Japonais Kei Kobayashi (« Kei »), Bertrand Grebaut (« Septime ») ou Akrame Benallal (« Akramé »), mais aussi Benjamin Lechevallier (« Origine ») à Rouen ou Olivier Samin du « Carré d’Aléthius » à Charmes-sur-Rhône (Ardèche). (Source AFP)