Le Lièvre à la Royale, l’éternel retour du grand classique.
Et chaque automne, au cœur de la Sologne, le Lièvre à la Royale tient son Championnat du Monde.
Une joute d’un autre temps, créée en 2016 par Thomas Boullault (L’Arôme, Paris), où l’on ne joue pas du dressage minute ni de la poudre aux yeux, mais d’un art lent, noble, profond : celui de la cuisson, du jus, du silence.
Le lièvre à la royale, c’est la France des sauces, la patience d’une nuit, la précision d’une main. Et dans cette épreuve singulière, chaque chef doit en livrer sa propre lecture mais surtout une interprétation sincère, entre tradition et personnalité.
Ici, la créativité ne s’oppose pas à la fidélité : elle la prolonge.
Parmi les candidats de cette édition, un nom attire l’attention : celui de François-Xavier Lambory (photo), chef du Stirwen à Bruxelles. Un Belge au milieu des Français, venu défendre, avec la rigueur et la sensibilité qu’on lui connaît, sa vision du grand classique. Dans ses mains, la recette devient un manifeste : respect du produit, amour du détail, mémoire du geste.
L’événement, intégré aux Journées Gastronomiques de Sologne, est aujourd’hui bien plus qu’un concours : c’est une célébration du patrimoine culinaire, une ode à la transmission et au travail bien fait.
En 2024, le titre suprême est revenu à Maxime Rizo (Relais de la Poste, Landes), avant une prochaine édition déjà très attendue ce samedi 25 octobre 2025.
Et si la mode passe, le lièvre à la royale, lui, reste.
Parce qu’il raconte le temps, la matière, et cette noblesse discrète qu’aucune tendance n’a jamais su égaler.
LD
Restaurant Stirwen – Chaussée Saint-Pierre, 15 à Bruxelles (Quartier Européen).
