Pascal Devalkeneer en 5 mots

12 novembre 2013

Première rencontre de cette nouvelle rubrique « 5 mots ». Pour connaître un peu mieux l’homme. Le mot qui le cerne le mieux, la personne qui lui a donné envie de faire ce métier, le plat qu’il garderait s’il n’en restait qu’un, le produit qu’il préfère travailler et là où il va.

Première rencontre donc. Avec Pascal Devalkeneer du Chalet de la Forêt à Bruxelles.

Le mot
La passion. Je suis passionné. Passionné par la cuisine, par les produits, par ce lieu où je cuisine, par les gens qui viennent manger chez moi. La passion est mon moteur.

L’homme
Celui qui m’a placé sur la voie, c’est mon père. Je ne savais pas trop quoi faire de ma vie et il m’a proposé de m’intéresser au domaine de l’hôtellerie. Je suis tombé dedans par hasard. C’est donc un peu grâce à mon père.
Dans le métier, la personne qui m’a le plus marqué, le plus impressionné, qui est devenue en quelque sorte mon mentor, c’est Roger Souvereyns. Après avoir fréquenté quelques maison comme apprenti ou comme commis, je suis arrivé au Scholteshof, la maison qui faisait rêver. Et cette cuisine ! Une cuisine de produits, une cuisine d’instinct où tout était basé sur le goût. C’était un style, très personnel, identifiable. Un exemple.

Le plat
Le couscous. C’est un plat où il y a tout. Il y a les légumes, il y a le bouillon. Il y a la viande ou le poisson. Et la semoule comme féculent. Il y a les épices. Il y a tout ce qui compte pour moi. S’il y a un plat qui doit rester si l’on me retire tout, c’est le couscous. Ou les pâtes, tomates et basilic. Ce que j’aime, c’est que l’on peut les manger à un endroit d’une telle façon, à un autre endroit d’une autre façon. Chaque personne va les faire à sa manière, soit avec de la pulpe de tomates, soit avec des tomates cerises, etc.

Le produit
Le pigeon, je dirais. Et le ris de veau aussi. Il y aura toujours du pigeon et du ris de veau à la carte chez moi. Simplement, parce que c’est ce que j’aime manger. Quand je suis dans un restaurant, s’il y a du pigeon ou du ris de veau, je prends. Ce sont mes incontournables. Je mange tout, j’aime tout mais ce sont mes deux produits phare.

Le but
Je vais là où mon métier va me mener. le plus loin possible. Je ne travaille pas au jour le jour mais je ne suis pas non plus obsédé par l’avenir. L’avenir pour moi, c’est une gestion. C’est gérer une entreprise, du personnel. Par rapport à mon travail, je gère tout ça non pas à court terme mais plutôt au rythme des saisons. J’ai envie de poursuivre ma route en conservant le même esprit. Le jour où j’aurai perdu la passion, j’arrêterai. J’aime entreprendre, avoir des idées. Pourquoi pas ouvrir un autre établissement ? Mais pas du tout pour y être présent moi-même. Ma base, c’est ici, au Chalet de la Forêt.

A venir : Giovanni Bruno et Laury Zioui en 5 mots.