Les frituristes veulent être reconnus comme "patrimoine culturel immatériel"

25 novembre 2013

Les frituristes demandent le soutien du public, à l’occasion de la Semaine de la Frite, qui se déroule du 25 novembre au 1er décembre, pour que les fritkots belges entrent au « patrimoine culturel immatériel ». Ils lancent, à cet effet, une pétition qui sera présentée à la ministre flamande de la Culture, Joke Schauvliege, indique l’Office Flamand d’Agro-Marketing (VLAM), vendredi.
« Le goût délicieux des frites, l’atmosphère unique des friteries et l’artisanat de nos frituristes ne font pas des frites et des fritkots qu’un délice mais également une richesse culturelle unique », peut-on lire sur le site internet de la Semaine de la Frite.

L’union nationale des frituristes (Unafri) a déjà déposé un dossier auprès de la ministre pour obtenir cette reconnaissance. L’Unafri précise cependant que le soutien du public est « essentiel » pour recevoir une évaluation favorable, c’est pourquoi une pétition est disponible est ligne ou dans les fritures.

Bernard Lefèvre, président de l’Unafri, attend la décision de la Communauté flamande pour le mois de décembre. La demande de reconnaissance sera alors lancée dans les communautés francophone et germanophone, avant de passer au niveau de l’Unesco.

« C’est merveilleux d’avoir un projet qui porte un élément de la culture belge. La frite fait l’union. On doit sortir de cette mentalité typiquement belge, ce n’est pas parce que c’est belge que c’est forcément mauvais », explique Bernard Lefèvre, qui invite tous les Belges à signer la pétition.