33 grammes de graisse dans le «pire plat» des Etats-Unis

4 juillet 2013

Via Liberation.fr

Dans notre série « Le Monde est Formidable »… Une association de consommateurs a décerné la palme du plat le plus gras à un morceau de poisson frit vendu par une chaîne de restauration américaine.

Une assiette de poisson frit gorgé de l’équivalent d’un régime normal de deux semaines de graisses hydrogénées, servie par une chaîne de restauration américaine, a remporté la palme du plat le plus gras par une association de défense des consommateurs.

Avec 33 grammes de graisses hydrogénées, 19 grammes de graisses saturées, le tout saupoudré de 3,7 grammes de sel, cette assiette de poisson frit accompagné d’oignons et de boulettes de purée de pomme de terre jetés dans l’huile de soja — appelée dans le menu «La pêche du jour» — est un cocktail cardiaque explosif, selon le Center for Science in the Public Interest (CSPI).

L’institut américain du coeur recommande une prise quotidienne maximale de 2 grammes de graisses hydrogénées et de 1,5 gramme de sel.

« »La pêche du jour » servie par la chaîne Long John Silver’s mérite d’être enterrée 20.000 lieues sous les mers», estime le président de cette association, Michael Jacobson. «Cette enseigne cuisine un poisson parfaitement sain mais elle l’ensevelit sous une croûte épaisse de friture chargée de graisses partiellement hydrogénées. Le résultat? Une crise cardiaque au bout de l’hameçon».

Avec seulement 1.320 calories, cette assiette est plutôt faible en calories en comparaison avec les autres plats servis par la restauration rapide américaine. Mais son taux d’acides gras trans, connus pour leur capacité à boucher les artères, est deux fois plus important que le plat le plus gras servi par la chaîne de poulets KFC, poursuivie en 2006 par cette association américaine de consommateurs.

«Les acides gras trans issus des huiles partiellement hydrogénées sont une substance particulièrement nocive qui augmente le mauvais cholestérol et détériore les cellules des vaisseaux sanguins», affirme Walter Willett, du département nutrition de l’Université Harvard.

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