Les desserts animés d'Alexandre Dubosc

25 mai 2013

Via Weekend.levif.be

Ce réalisateur passionné de food a inventé un nouveau genre : les desserts animés. Grâce à une caméra et un jeu optique emprunté aux pionniers du cinéma, il revendique un art du bricolage, poétique et sucré.

Il est déconseillé de goûter les douceurs d’Alexandre Dubosc sous peine de faire la grimace.

Cet appétissant nappage ? De la pâte à modeler. Ce cake plus vrai que nature ? Itou. Mais alors à quoi servent les créations de ce faux pâtissier de 41 ans ? A ravir les pupilles. Par l’intermédiaire du stop motion, une technique de prises de vue image par image qui fait fureur sur le Net, le Français filme et donne vie à ses sculptures simili glucosées.
Son hommage au cinéaste Tim Burton, visible sur Youtube (ci-dessous), est l’un des exercices qui ont fait sa réputation. Ce court-métrage d’une minute trente met en scène une pièce montée en clin d’œil au réalisateur de L’étrange noël de monsieur Jack. On y recense des lapins, des yeux, des chauve-souris, une bouche, des tibias miniatures, des spirales et autres motifs géométriques que l’on jurerait en sucre glace et en chocolat, le tout disposé sur trois étages, façon gâteau de mariage. Une fois placé sur un plateau tournant, tout ce petit monde s’anime comme par enchantement…

Les lapins cavalent, les yeux s’écarquillent, le paysage tourbillonne dans des axes contraires. « Il n’a aucun trucage, c’est un phénomène purement optique qui remonte au praxinoscope, l’un des ancêtres du cinématographe. »
Un procédé qu’Alexandre Dubosc décline avec humour et poésie dans une collection de petits films faits de bric et de broc. « J’ai longtemps conçu des images de synthèse pour la pub et les longs-métrages. Jusqu’à en faire un rejet. La 3D c’est une surabondance d’aseptisation visuelle. Ce que je fais aujourd’hui, c’est l’exact contraire. »

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