L’appareil photo passe en cuisine avec l’Apicbox

25 mars 2013

Via Atabula.com

Si le client du restaurant a pris l’habitude de photographier chacun de ses plats, le chef pourrait bientôt faire de même dans sa cuisine. A une échelle différente, la volonté est (presque) la même : se souvenir d’un repas pour l’un, archiver une création pour l’autre. Le projet de l’Apicbox est aussi simple que génial.

A chacun sa photo. Après les foodies accros aux clichés-souvenirs postés sur les réseaux sociaux, les chefs devraient bientôt pouvoir s’y mettre également. Grâce au chef Julien Burlat (Dôme, Anvers) et au designer Kim Rothuis, ils vont pouvoir s’équiper d’une « chambre » à poser directement dans leur cuisine. « Ce projet est né d’un constat personnel. Chaque jour, je crée des plats mais je n’en garde aucune trace tangible. En l’absence de support visuel, la mémoire ne suffit pas » explique Julien Burlat. Depuis trois ans, il mûrit le projet, s’entoure d’un associé et d’un designer, peaufine l’utilisation qui peut en être faite par ses confrères.

Mars 2013, le résultat est là : une boîte au format micro-ondes riche de promesses et d’une grande simplicité d’utilisation : on pose l’assiette, on appuie sur un bouton et, en trois secondes, la photo est réalisée. Sur le festival Omnivore de Paris qui vient tout juste de se terminer, le duo Burlat-Rothuis, en parfaits VRP, en ont déjà vendu quelques dizaines au tarif de 1750 euros pièce. Livraison des machines prévue en octobre prochain si une condition, une seule, est remplie : que soixante machines au moins trouvent preneurs. Les premiers à ouvrir le bal de la « chambre » sont Alexandre Gauthier (La Grenouillère), Grégory Marchand (Frenchie), Alexandre Couillon (La Marine), Thierry Marx (Shangri-La) et quelques chefs belges sensibles au projet d’un confrère installé à Anvers.

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