Une affaire de goût… Yves-Marie Le Bourdonnec

8 octobre 2012

Par LeMonde.fr

« Longtemps, la viande a été pour moi synonyme d’un rôti sec et trop cuit. Enfant de la DDASS, j’ai grandi dans la ferme de mon oncle, en Bretagne. Ma tante était une femme adorable mais une bien piètre cuisinière. Chaque jour, elle préparait le même repas : une pièce de viande (bœuf, cochon ou volaille, peu importait) qu’elle mettait telle quelle au four, avec des pommes de terre, avant d’aller au travail. Neuf fois sur dix, c’était immangeable Ma vocation est venue autrement.

Plusieurs fois par an, un boucher abatteur venait à la ferme pour tuer le cochon. Et même si je n’aimais pas la viande, j’étais fasciné par ses gestes, la précision de son travail. C’est l’amour du geste qui m’a donné envie d’être boucher Le goût de la bonne barbaque, je l’ai découvert à 18 ans, lorsque, CAP en poche, je suis allé vivre et travailler chez Gérard et Christiane Besloy, bouchers à Levallois-Perret.
Lire la suite et voir la recette de l’araignée d’Yves-Marie Le Bourdonnec