Thierry Henry dans le viseur de Mc Donalds ?

17 novembre 2007

Selon www.sportstrategies.com le restaurateur américain Mc Donalds souhaiterait faire de Thierry Henry sa tête d’affiche pour l’Euro 2008. Un accord sous forme de projet pour le moment, car conditionné par la qualification des Bleus pour le tournoi final qui aura lieu l’été prochain. Décidément, Henry qui affronte l’Ukraine mercredi semble avoir beaucoup plus à gagner qu’une simple qualification pour l’Euro.

Mc Donalds, sponsor officiel de l’épreuve entend certainement renforcer sa présence sur le territoire français par une communication de proximité. Absentedu terrain médiatique lors de la Coupe du Monde de Rugby et devancée par son rival Quick, sponsor de Michalak et … Anelka, la firme US ne veut pas rater cet évènement majeur. Comme à son habitude, elle cherche donc à s’affirmer en tant que leader sur son marché pour séduire de nouveaux consommateurs. Mais ce type d’opération est aussi très largement relayée en point de vente.
En effet, elles y prennent tout leur sens. Ces évènements sponsorisés (ou non d’ailleurs, dans le cas d’opérations d’embuscade) sont l’occasion de faire des promotions pour augmenter le panier moyen des clients et le taux de retour (faire revenir rapidement le client dans le restaurant). L’objectif est donc de fidéliser, recruter et d’augmenter le chiffre d’affaires.
Notons que les restaurants sont des indépendants. Le groupe se charge de mettre en place des opérations de communication pour lesaider. Libre à eux de les accepter (et donc de les relayer en points de vente) ou pas. Plusieurs sponsors sont dans ce cas de figures. Quick, bien sur mais aussi les banques mutualistes telles les Caisses d’Epargne oules Crédit Agricole. Si l’intérêt semble évident, réussir à vendre ses opérations et à les développer sur le terrain n’est pas aisé. Chacun étant libre de faire ce qu’il veut (c’est à dire d’investirou pas), une fin de non recevoir est fréquemment envoyée à l’entité nationale par les acteurs locaux. Rare sont les opérations qui font l’unanimité.
Les points de vente préfèrent parfois sponsoriser des clubs ou évènements locaux qu’ils jugent plus intéressants. Par ailleurs, beaucoup sont ceux qui ne savent pas comment exploiter les opérations nationales sur le terrain. A part les marques qui travaillent avec des intermédiaires ou des salariés dédiés au développement de ces projets avec les points de ventes (magasins, restaurants, agences bancaires, etc.), mais celles ci sont peu nombreuses à recourir à cette pratique.