Face à la gare de Braine-l’Alleud, Poivre Noir tient depuis plus de quinze ans une place à part dans le paysage gourmand brabançon. Une maison qui avance au rythme sûr d’un train bien lancé, portée par un duo dont la complicité fait la force : Jean-Louis Marchal, le chef, et Christelle, son indispensable complice en salle.

Avant de poser ici valises et couteaux, Jean-Louis Marchal avait déjà bien roulé sa bosse.
Près de trente ans de métier, dont presque vingt passés au légendaire Ogenblik bruxellois, ont construit un chef solide, affûté, riche d’une mémoire culinaire immense.
Depuis son installation, le temps n’a rien figé. Au contraire : chaque service nourrit l’envie de recommencer autrement, d’aller plus loin, de surprendre sans jamais trahir l’essentiel.

Au Poivre Noir, la carte n’est pas un monument immobile : c’est une offree vivante, dictée par les marchés, les marées, les saisons. Le chef puise dans ses souvenirs, dans les rencontres, dans les suggestions des fournisseurs, dans les idées qui jaillissent comme des éclats de quotidien.
Que l’on soit Saint-Jacques, viande ou poisson, les cuissons sont précises, les assiettes lisibles, les saveurs franches. Ici, le produit mène la danse. On le respecte et on l’accompagne, avec ce qu’il faut, et rien de plus.

La salle, élégante et toute en longueur, s’organise autour d’un bar d’où s’échappent les vins soigneusement sélectionnés. Christelle, en parfaite maîtresse de maison, veille à la douceur du service, à l’attention juste, au rythme équilibré d’un repas qui doit rester un plaisir simple et vrai.

Poivre Noir suit sa ligne : pas d’aiguillage malheureux, pas de fioritures inutiles, pas de grand écart entre deux extrêmes. Juste une cuisine sincère, construite autour du goût et de l’expérience.
Un voyage sans heurts, mais toujours renouvelé.
Un restaurant qui confirme, service après service, qu’il est l’une des tables les plus appréciées de Braine-l’Alleud.

LD