Le succès de la stévia, alternative au sucre traditionnel

9 juillet 2013

Via Le Vif

Les édulcorants originaires de la plante stévia continuent leur marche triomphale sur le marché alimentaire, malgré leur prix élevé, leur goût non-neutre et quelques accrocs au niveau de l’étiquetage.

En Belgique, il est en effet interdit de mentionner ces additifs comme « édulcorants naturels ». Ce qui n’empêche pas les entreprises de jouer sur l’aspect « vert » pour convaincre le consommateur. Après Danone, Lipton, Mérisant (Canderel) et PepsiCo, l’entreprise Coca-Cola a également récemment mis en avant ses « nouveaux » produits.

Lundi, un communiqué annonçait en effet l’arrivée d’un Sprite dont la recette contient 30% de sucre en moins, cette part étant remplacée par des glycosides de stéviol. Nestea, autre marque du même groupe, avait déjà introduit cet ingrédient il y a plus d’un an.

Contrairement à ce que de nombreux textes et sites internet claironnent, les aliments concernés ne sont pas « à la stévia ». Les glycosides de stéviol sont extraits des feuilles de cette plante sud-américaine au terme d’un processus industriel complexe, et ne peuvent pas être mis en avant commercialement chez nous comme « ingrédient naturel ». La plante Stevia rebaudiana en tant que telle ou sous forme de feuilles séchées ou de poudre n’est d’ailleurs pas autorisée comme denrée alimentaire dans l’Union européenne.

C’est pour éviter tout malentendu que les autorités belges compétentes ont tenu à préciser en 2011 les règles en matière d’étiquetage et de publicité pour ces produits d’un nouveau genre. Interdiction d’inscrire « avec édulcorants naturels », « édulcoré avec des ingrédients naturels », « avec de la stévia » ou même « avec des extraits de stévia » ou « sans édulcorants/additifs artificiels ». Il est par contre permis d’indiquer que l’édulcorant utilisé est d' »origine naturelle » ou végétale, le plus complet étant d’annoncer « avec glycosides de stéviol provenant/extraits de la stévia ».

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