Une étude de deux chercheuses bordelaises parue en mars révèle que les consommateurs français et belges s’attendent à payer moins pour une bouteille de vin produite par une vigneronne que par un de ses confrères. Des réflexes qui dépassent le secteur viticole.

Payeriez-vous la même chose pour une bouteille de vin produite par un homme et celle produite par une femme ? C’est à cette étonnante question que se sont attachée deux chercheuses de la Kedge Business School de Bordeaux, la doctorante en économie Alicia Gallais et la professeure Florine Livat-Pécheux, dans une passionnante étude parue le 13 mars dans le Journal of Wine Economics et publiée par les presses universitaires de Cambridge. Plus de 1 300 personnes, réparties entre la France et la Belgique francophone, ont répondu à un questionnaire en ligne pour évaluer jusqu’à combien elles seraient prêtes à débourser pour une bouteille selon différents critères. L’objet n’a pas été choisi au hasard : même si le secteur se féminise massivement (dans les cursus d’œnologie et de viticulture, on trouve désormais plus de 60 % d’inscrites), le vin reste largement dominé par un…
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Source : Libération.fr