Un Belge sur deux renonce à réserver si un acompte est exigé au restaurant

29 août 2025

Le restaurant, lieu de désir et d’attente, se heurte à une réalité : l’acompte rassure les uns, mais refroidit les autres.

L’été 2025 a fait le bonheur des terrasses, mais une pratique de plus en plus répandue continue de rebuter les clients : les acomptes exigés lors des réservations. Selon une étude menée par iVOX pour la société de paiements myPOS, 54 % des Belges préfèrent passer leur chemin lorsqu’un établissement demande une avance.

Cette mesure, destinée à limiter les « no-show » – ces réservations non honorées qui coûtent cher aux restaurateurs – reste pourtant rédhibitoire pour beaucoup. Les plus réticents sont les 34-54 ans (64 %), ainsi que les clients flamands (63 %), davantage que les Bruxellois (51 %) ou les Wallons (39 %).

Face aux annulations, certains restaurateurs assument ce choix, quand d’autres vont plus loin et suppriment purement et simplement la possibilité de réserver. Résultat : de longues files se forment devant leurs établissements. Là encore, les Belges n’aiment pas attendre : trois sur quatre changent d’adresse si l’attente est trop longue, les hommes (80 %) et les jeunes adultes (82 %) se montrant les plus impatients.

Entre acompte obligatoire et files interminables, les habitudes de réservation restent un sujet sensible dans l’horeca belge.

La Rédac