Nouveau guide « Où Mangent les Chefs » : mais au fait, c’est qui le chef de la critique ?!

30 mai 2015

Format pavé, papier léger, graphisme austère mais étudié, le livre intitulé « Où mangent les chefs » a un petit côté bible qui en impose à celui qui le prend en main. D’ailleurs, plus qu’un livre, il s’agit bien d’un guide. Et pour qu’un guide pèse son poids, il faut des chiffres : plus de 3000 restaurants sélectionnés par 630 chefs du monde dans 70 pays. Un petit Michelin puissance Monde, couverture verte pour la version anglaise, orange vif pour la toute nouvelle version française qui sort en librairie vendredi 29 mai.

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« Plus le restaurant dans lequel le chef travaille est chic, plus décontractés sont les endroits où il veut manger », constate l’auteur du guide, le critique gastronomique britannique Joe Warwick, cofondateur du fameux classement du World’s 50 Best qui, justement, annoncera son nouveau classement lundi 1er juin. Sorti en 2013 pour sa première édition en anglais, le guide s’est vendu à 100.000 exemplaires. Les établissements y sont classés selon huit catégories (petit-déjeuner, après minuit, resto du coin, emblème local, bon marché, gastronomique, « j’aurais aimé l’ouvrir », « mérite le voyage »). Le journaliste, qui a cessé de travailler pour le très décrié classement en 2007, s’est servi de ses contacts noués avec les chefs partout dans le monde pour faire ce guide, qu’il veut « plus démocratique et plus accessible » que les « Fifty Best. La plupart des gens n’ont pas les moyens d’aller dans ces restaurants, c’est très haut de gamme. »

Ou Mangent les chefs PhaidonAu total, des chefs de 70 pays ont ainsi fait part de leurs recommandations, dont 39 chefs français (Pierre Gagnaire, Yannick Alléno, Pascal Barbot, Yves Camdeborde…), 10 chefs belges et 7 canadiens. Les pays les plus représentés dans le guide sont les États-Unis (748 établissements), le Royaume-Uni (342), l’Espagne (185), la France (181).

Pour Joe Warwick, il ne s’agit pas de remplacer le travail du critique gastronomique, dont « on aura toujours besoin, pour donner du contexte, de l’expérience et comparer les endroits ». Dans la préface, il explique…

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par Franck Pinay-Rabaroust / Source Atabula.com